Archive | juillet, 2011

Les Haut-Conteurs, tome 2 : Roi vampire d’Oliver Peru & Patrick McSpare

23 Juil
Roi vampire d'Oliver Peru et Patrick McSpare

Scrinéo (Jeunesse) – 2011 – 346 pages

Paris, hiver 1190. Débarqués au coeur de la plus grande ville du Monde connu, le jeune Roland, Mathilde, Ruppert et Salim poursuivent un double but: retrouver William le Ténébreux, l’ami disparu, et découvrir les secrets de Vlad, le maître vampire.

Ce démon est-il réellement mort dans les forêts anglaises, ou attend-il son heure pour frapper encore ? Pire encore, un traître se cache-t-il parmi les quatre aventuriers, comme tout semble l’indiquer ? Happés par le tumulte populaire de la Fête des Fous, Roland et ses compagnons vont croiser nombre d’individus pittoresques.

Cérémonies noires, complot royal, créatures infernales, prophéties du Livre des Peurs, tous les ingrédients d’un mélange fatal sont réunis pour sceller le sort de nos héros. Pourtant, ils sont des Haut-Conteurs et ne reculeront pas, jusqu’à vaincre ou périr. Roland « Coeur de Lion » en tête.

Le Mal rôde, la mort avance masquée. C’est la fête des ombres, c’est la fête des fous !

Mon avis

Mémoire de poisson rouge oblige, quand je lis une série, vaut mieux que ce soit les tomes les uns à la suite des autres. Ayant eu du bol lors du concours chez Lalou, j’avais ce deuxième tome des Haut-Conteurs sous la main, alors c’est pourquoi j’ai directement enchaîné ma lecture de La Voix des Rois avec Roi Vampire. Ce fut une lecture encore une fois sympathique, mais qui confirme le fait que ce n’est pas une série coup de coeur pour moi.

Commençons par les points négatifs. Durant une bonne partie de l’histoire, les personnages sont dans une impasse, ils n’ont plus aucune piste à suivre. J’étais aussi exaspérée que Mathilde devant la stagnation de l’intrigue. On pourrait se dire « bah c’est bien, les auteurs ont su faire ressentir aux lecteurs les émotions des personnages », mais… non. J’étais ennuyée en tant que lecteur de lire un récit qui n’avance pas. Voir les personnages tournés en rond n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus folichon, il faut se l’avouer. Par chance, la présence d’un traître au sein de l’Ordre Pourpre donne un peu de suspense à l’histoire, mais cette intrigue ne peut à elle seule soutenir un roman en entier.

De plus, j’ai remarqué la présence de trois petites incohérences, que les plus jeunes ne remarqueront peut-être pas, mais qui m’ont pour ma part sauté aux yeux. Par exemple, à la page 183, Mathilde met de la poudre dans la soupe d’un personnage. Or, à la fin (p.325), elle dit « je versai dans le vin de […] de la poudre ». Ce n’est pas nécessairement grand chose, mais c’est là et ça agace un peu.

Néanmoins, ce deuxième opus des Haut-Conteurs n’a pas que des défauts. Comme je le disais plus haut, la trahison que l’on soupçonne dans l’Ordre des Haut-Conteurs est un bon élément, selon moi. Je dois avouer que les auteurs ont fait habilement glisser mes doutes sur pas mal tous les personnages quand à l’identité du traître. Le comportement de l’un, l’attitude de l’autre, les questionnements exprimés par Roland lui-même : tout ça amèneront les jeunes lecteurs à douter, tout comme les moins jeunes qui se laissent porter par l’histoire sans trop essayer de faire leurs propres déductions.

Du côté des personnages, j’ai bien aimé Salim, nouvellement introduit dans ce tome. C’est une sorte de force tranquille que j’ai trouvé très intéressante alors j’espère qu’il sera davantage développé dans les opus à venir. Pour ce qui est des autres, Roland reste encore une fois très humain, Mathilde porte toujours aussi mal son surnom et Ruppert nous réserve bien des surprises. J’avoue n’avoir cependant pas été émue par la mort d’un des protagonistes, probablement parce que je m’attendais à le voir resurgir à tous moments. ^^

Même si ce tome a été majoritairement écrit par Patrick McSpare (contrairement au premier tome qui a surtout été rédigé par Oliver Peru), le style reste toujours aussi simple et riche. J’ai été un peu importunée par la grande quantité de notes en bas de page, la plupart servant à définir des mots dont on pouvait généralement comprendre la signification de par le contexte. Tout comme dans le premier tome, on a droit à de très belles illustrations au fil de l’histoire qui rappellent les gravures du Moyen-Âge, ce qui est donc tout à fait approprié. J’ai été en outre très contente de trouver une carte au tout début du roman : mon absence totale de sens de l’orientation adore ça! ^^

Bref, c’est une digne suite du premier tome, tout à fait dans la même lignée, c’est-à-dire assez orientée jeunesse, mais plaisante à lire. Certaines intrigues sont plutôt légères et peinent parfois à garder le lecteur captivé, mais la perspective d’une trahison chez les Haut-Conteurs est bien utilisée et les auteurs, avec un style toujours aussi fluide, réussissent à nous faire douter des personnages. Si on oublie les petites incohérences qu’on peut déceler, on a là une lecture agréable, agrémentée encore une fois par de jolies illustrations, qui saura vous plaire si vous êtes bon public. En route vers le troisième tome !

Appréciation globale :

Bien.

Tomes
T.1: La Voix des Rois – paru
T.2: Roi vampire – paru
T.3: Coeur de lune – paru
T.4: Treize damnés – paru
T.5: La Mort noire – paru

Pour d’autres avis, vous pouvez aller faire un tour sur la fiche Livraddict!

Logo Livraddict

Les Haut-Conteurs, tome 1 : La Voix des Rois d’Oliver Peru & Patrick McSpare

11 Juil
La voix des rois d'Oliver Peru et Patrick McSpare

Scrineo (Jeunesse) – 2010 – 312 pages

 1190, Tewkesburry, royaume d’Angleterre. À treize ans, Roland ne rêve que de voyages, de chevalerie et d’aventures. Seulement ses parents ont besoin de lui pour tenir l’auberge familiale. Il ne connait le monde que par les gens de passage, et son meilleur ami, l’ennui, semble bien décidé à lui gâcher son existence.

La venue d’un Haut-Conteur au village va tout changer. Le prestigieux chasseur d’histoires et d’énigmes enquête sur les mystères de la forêt de Dean et sur les goules qui s’y cachent. Il ne craint pas les croque-cadavres et s’enfonce seul dans les ténèbres, nuit après nuit… mais un matin, il ne revient pas.

L’histoire a-t-elle mangé celui qui aurait dû la raconter ? C’est ce que va tâcher de découvrir Roland… et peut-être deviendra-t-il lui-même Haut-Conteur ?

Mon avis

Bien des choses m’ont poussée à lire ce premier tome des Hauts-Conteurs : la rencontre avec les deux auteurs sur le forum de Livraddict, la gentilesse de ces derniers, l’avis de mes camarades blogueurs et la magnifique couverture (faite par les auteurs eux-mêmes) ! Est-ce que  le contenu de ce roman s’avère à la hauteur de toutes ses apparences positives ? Plutôt oui, à quelques points près…

Ce fut une lecture très sympathique, une histoire qui se lit en un rien de temps. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Suivre les péripéties de Roland, Mathilde et tous les autres a été très plaisant et intéressant. Aucun temps mort dans le récit, mais voilà, j’ai trouvé ça un peu gentillet. Certes, c’est un roman jeunesse, mais, avec tout le bien qui a été dit sur ce premier tome, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus fouillé, à un univers plus riche. Je pense qu’avoir lu ce livre juste après Le Passage de Justin Cronin, qui est une histoire extrêmement dense et travaillée (même pour un roman adulte), a créé un trop grand contraste entre les deux oeuvres et cela a en quelque sorte nuit à La Voix des Rois.

Malgré cela, j’ai passé un bon moment avec Roland, qui est un personnage dont j’ai aimé les réactions parce que pour une fois, on évite le stéréotype du jeune héros ultra courageux, présent trop souvent à mon goût dans la littérature jeunesse. Roland est effrayé, comme n’importe quel adolescent le serait dans de telles situations. Toutefois, il sait aussi se raisonner et réussit à reprendre son sang-froid quand il le faut. J’ai aussi apprécié le fait que Roland ne soit pas complétement blanc comme neige concernant son histoire de haut-conteur (désolée d’être si vague, je ne veux pas spoiler ^^). En somme, il est bien attachant et ses défauts comme ses qualités font de lui un personnage bien campé.

Quant au style des auteurs, je pense que c’est le point fort de ce roman. Leur écriture est simple, mais le vocabulaire choisi est riche, ce qui est pour moi un atout, car je pense qu’on ne doit pas avoir peur de mettre des mots plus recherchés dans des livres visant un public plus jeune. C’est donc quelque chose que j’ai beaucoup apprécié. Si je ne connaissais pas le donjon de Naheulbeuk, je n’aurais pas su ce que veut dire nyctalope par exemple. ^^

Pour parler un peu plus en détails de l’histoire, j’ai trouvé que l’Ordre des Hauts-Conteurs et le « pouvoir » des voix étaient des concepts originaux, peu vus dans les histoires de fantasy (à ma connaissance). On n’en sait finalement pas beaucoup sur cet ordre pourpre, donc j’ai vraiment hâte d’en savoir plus. De plus, revisiter le mythe de Dracula est aussi une bonne idée, à mon avis. Cette histoire d’upyr est ma foi plutôt bien trouvée, c’est personnellement la première fois que j’entendais ce terme.

Bref, ce fut une lecture bien agréable, idéale pour se détendre et vivre une belle aventure aux côtés de Roland, un personnage réaliste et attachant. Plusieurs des concepts présents dans l’histoire sont bien trouvés et nous donnent envie d’en savoir plus, même si je m’attendais à un univers plus riche. Le point fort de ce roman est le style des auteurs, qui est simple dans sa formulation, mais recherchée dans son vocabulaire. J’avoue que je suis un tout petit peu déçue quand même, après avoir entendu tant de bons avis, mais cela ne m’empêchera pas du tout de lire les autres tomes, au contraire ! Je remercie d’ailleurs Lalou, chez qui j’ai gagné ce tome 1 ainsi que le tome 2 (plus de détails ici) !

Appréciation globale :

Très bien!

Tomes
T.1: La Voix des Rois – paru
T.2: Roi vampire – paru
T.3: Coeur de lune – paru
T.4: Treize damnés – paru
T.5: La Mort noire – paru

Pour d’autres avis, vous pouvez aller faire un tour sur la fiche Livraddict!

Logo Livraddict

Le Passage, tome 1 de Justin Cronin

1 Juil
Le Passage de Justin Cronin

The passage (traduit par Dominique Haas) – Robert Laffont – 2011 – 967 pages

Avant de devenir la fille de Nulle Part – celle qui vint en marchant, la Première, la Dernière et la Seule, et qui vécut mille ans -, ce n’était qu’une petite fille appelée Amy ; Amy Harper Bellafonte, née dans l’Iowa.

Années 2010. Dans la jungle bolivienne, un commando de l’armée américaine traque les membres d’une expédition atteints d’un mystérieux virus…  Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de participer, en compagnie de onze autres prisonniers, à une expérience scientifique ultrasecrète.

Près d’un siècle plus tard. Une communauté a réchappé à l’apocalypse causée par l’invasion dévastatrice de mutants qui ont plongé le monde dans le chaos. Un jour, une jeune fille silencieuse et énigmatique se présente à la porte de la Colonie…

Mon avis

Je suis venu, j’ai lu, j’ai vaincu ! Le Passage est, à ce jour, le livre le plus volumineux que j’ai lu : 967 pages ! 967 pages pleines, bien (trop?) remplies, tant au sens propre qu’au figuré. C’est en effet un livre foisonnant de détails dont la mise en page ne facilite pas nécessairement la lecture. Je m’excuse d’avance pour la longueur de mon billet, mais à livre énorme, chronique énorme !

En premier lieu, je dois dire que je suis un peu brouillée avec Stephen King. En quatrième de couverture, il annonçait ceci : « Lisez les quinze premières pages et vous serez accro. Lisez les trente suivantes et vous vous retrouverez au beau milieu de la nuit, plongé dans votre lecture. Lisez ce livre et le monde réel disparaîtra. » Après quinze pages, j’étais loin d’être captivée. Après les trente suivantes… pas davantage encore. Il m’a fallu atteindre les 130 pages pour enfin commencer à rentrer dans l’histoire! Bon, je disais ça à la blague pour King, mais reste que certains lecteurs n’auraient peut-être pas persévéré aussi loin, ce qui est dommage parce que certaines parties en valent franchement le coup ! Ce qui rend le début de ce livre long (enfin, ça dépend des points de vue, certains ont réellement été happés dès les premières pages), c’est le fait que la vie de pratiquement tous les personnages nous est expliquée de fond en comble, et des personnages, il y en a et pas qu’un peu ! Personnellement, je pense que ces passages « biographiques » auraient pu être condensés.

Il est difficile de dire si tout est cohérent dans cette histoire parce qu’il y a tellement de détails, de petites pistes posées ici et là qu’il est impossible de se rappeler de tout ce qui a été dit, si bien que, même si l’auteur avait oublié une petite chose, il y a peu de chance qu’on s’en rende compte. C’est un roman vraiment très dense où chaque phrase est pleine d’informations. Impossible de lire ce bouquin quand on a la tête ailleurs. Même en sachant que bien des trucs ont dû m’échapper, j’en garde pourtant un sentiment de cohérence générale. Tout m’a semblé logique et je lève donc mon chapeau à Justin Cronin, car maintenir une telle cohésion entre les éléments d’une histoire de cette envergure n’est pas une mince affaire, j’en suis sûre.

D’un autre côté, avec cette multitude de personnages (non, non, pas La Multitude (ceux qui l’ont lu comprendront ^^)) ,  il y en a pour tous les goûts et chacun y trouvera ses chouchous. Pour ma part, mes personnages préférés sont  Doyle (on ne le voit pas beaucoup, mais il m’a tout de suite plu), Peter, dont j’ai beaucoup aimé l’évolution, et Michael le Circuit  (la Goupille pour les intimes ^^). Ces deux derniers jouent un grand rôle dans l’histoire et leur esprit de sacrifice ainsi que leur courage m’ont touchée. J’ai également beaucoup apprécié Sara, l’élément de sensibilité dans ce monde de brutes.

Niveau histoire… j’ai de la difficulté à me prononcer. C’est immense, c’est terrible, mais c’est aussi étrange, insolite. Je pense que c’est l’une des histoires les plus bizarres que j’ai jamais lues. L’ambiance est à la limite dérangeante à certains moments (notamment quand l’un des douze « parle »), ça met presque mal à l’aise. Si une musique avait accompagné ces passages, ça aurait été un truc discordant mais fascinant, qui vous inspire de la répulsion et de l’attirance en même temps. Derrière cette histoire, ce roman parle des limites de la science, de l’éthique entourant les expérimentations scientifiques et c’est en somme un scénario catastrophe du genre de choses qui pourrait se produire un jour, si nous poussons trop loin les recherches et les expériences. Ce qui est ironique là-dedans, et aussi potentiellement vrai, c’est que cela pourrait faire régresser notre monde au lieu de le faire progresser, comme c’est le cas dans ce livre.

D’ailleurs, j’ai largement préféré l’histoire à partir du moment où on rentre dans le Temps d’Après, c’est-à-dire après la catastrophe dont il est question, avec la première colonie. J’ai aimé découvrir comment les survivants s’étaient adaptés et au fur et à mesure, on apprend ce qui s’est passé dans le Temps d’Avant. Le livre se transforme soudain en roman d’aventures et on a droit à de l’action, pure et dure ! J’ai trouvé que ça devenait beaucoup plus palpitant ! Petit regret toutefois, toujours concernant l’histoire, c’est qu’en début de livre, on parle de l’expédition dans la jungle bolivienne, mais finalement, on ne sait pratiquement rien là-dessus. On ne sait pas ce qu’est le virus finalement, ni pourquoi il n’a pas eu les mêmes répercussions sur les membres de l’expédition et les détenus. Tout ça reste très nébuleux. J’ose croire à une manoeuvre délibérée de l’auteur qui, à mon avis, ne serait pas du genre à laisse en plan un élément aussi gros. J’imagine que j’aurai donc les réponses à mes questions dans les prochains tomes (ce que semble confirmer cet article).

Quand on y pense, c’est aussi une genre de guerre entre le bien et le mal, mais pas LE bien et LE mal. C’est davantage à petite échelle, ce sont des luttes personnelles. Chaque personnage livre des combats intérieurs et c’est surtout chez les viruls (les « méchants » de l’histoire) que cet état est mis en avant. Leur manie de revenir chez eux peu après leur transformation et la mélancolie que l’on peut percevoir à ces moments-là, tout comme quand vient leur mort, démontre une ambivalence déchirante en leur fort intérieur. Les personnages humains sont également bien travaillés : leurs questionnements sont légitimes dans le contexte où ils sont et ils prennent leurs décisions pour ce qu’ils pensent être le mieux, dans l’intérêt collectif.

J’ai bien aimé les quelques changements de narration dans l’histoire (courriel, journaux, carnets de Tantine et de Sara). Cela permettait de changer le rythme et de nous donner des informations avec un point de vue différent. Le début et la fin de ses passages étaient très bien identifiés et nous donne des indices quant à la suite. Je disais tout à l’heure que la mise en page n’aidait pas à rendre la lecture plus aisée, car les paragraphes sont souvent très longs et il n’y a pas de sauts de lignes entre chaque, sauf quand on change de personnages. Tout est donc compact, tant la forme du texte que le fond. De plus, à voir la grosseur du livre, on pense que ce sera écrit gros, mais en fait ce n’est pas le cas. Sans pour autant être petite, l’écriture n’est pas démesurément grande.

En parlant d’écriture, voici quelques mots au sujet du style de Justin Cronin. Je n’ai pas tout de suite adhéré à sa façon d’écrire, car il a tendance à faire des phrases très longues et j’avais parfois l’impression de me perdre dans la lecture d’une seule phrase. ^^ De plus, peut-être cela vient-il de la traduction, mais j’ai trouvé que certaines phrases sonnaient bizarres à cause de leur formulation, de leur tournure. Il m’est arrivé d’en relire plusieurs en me disant que ce n’était pas vraiment français comme phrase. Toujours est-il qu’avec près de 1000 pages, on a le temps de s’accoutumer à ce style et pour ma part, je m’y suis fait sans trop de problèmes finalement. L’écriture de Cronin est riche, assez descriptive, mais également efficace dans les scènes d’action.

Bref (vous aviez hâte qu’il arrive ce bref hein ), Le Passage est un livre complexe, profond et surtout dense, un peu trop même. J’ai trouvé l’histoire longue à démarrer, mais une fois lancée, on a droit à de bonnes doses d’action. Justin Cronin a créé un « univers » très détaillé et d’une cohérence admirable. C’est un récit assez sombre, à la fois dérangeant et fascinant, qui aborde mine de rien des sujets très sérieux comme les limites de la science. Les personnages, très nombreux, ne sont pas en reste et je me suis facilement attachée à certains d’entre eux. Même si j’ai eu un peu de mal à adhérer au style de l’auteur, j’ai fini par m’y faire et au final, il sert bien le récit. Une mise en page plus aérée aurait toutefois été appréciée et j’espère que ce sera le cas pour les prochains tomes. C’est en somme un roman bien intéressant et je compte bien lire la suite, une fois que les deux prochains tomes seront sortis en français ! J’espère que les couvertures seront tout aussi magnifiques ! Je remercie Mallou, chez qui j’ai gagné cette brique grâce à un concours en partenariat avec Robert Laffont !

Petit + : Les droits cinématographiques ont apparemment été acquis par Fox 2000 et le réalisateur sera, paraît-il, Ridley Scott.

Appréciation globale : 

Euh… Ovni?

Tomes…
T.1: Le Passage – paru
T.2: Les Douze – paru
T.3: The City of Mirrors – à paraître

Pour d’autres avis, vous pouvez aller faire un tour sur la fiche Livraddict!
Logo Livraddict